Mon adhésion à la pensée libre!
Dans cet article je vous adresse ce lien venant de « POLLINIS »
Pour ma part…
Pour ma part, j’ai bien évidement tout de suite signé la pétition que « POLLINIS » nous présente.
Qu’est-ce qui motive mon adhésion et mon engagement pour cette pétition ?
Qu’est ce qui me motive au point de vous demander d’y adhérer vous-même ?
Réponse concernant l’activation d’une démarche collective de défense de nos opinions citoyennes.
Ce n’est pas « MON » bon sens. Ce n’est pas faire appel au votre. Ce n’est pas m’opposer au « bon sens » des autorités, ni à celui des agrochimistes.
« Le bon sens » est une notion irrationnelle qui appartient à tout un chacun. Notre bon sens s’est construit en nous, en suivant les critères propres à notre éducation, à notre milieu, à la multitude des intérêts qui bordent nos vies : professionnels, économiques, sociaux, moraux…etc. Nous sommes là dans les notions d’irrationalité qui font le ciment de notre vie et sur lesquelles nous reposons nos certitudes. Il en est de même pour les institutions qui, elles aussi, projettent leurs règles institutionnelles sur le monde économique, politique, social…
C’est pourquoi, s’opposer ou revendiquer avec pour seul argument « Le bon sens » en guise d’argumentation, nous enferme dans l’irrationnel d’une opposition d’impasse. De l’irrationnel née la colère, la violence, l’incompréhension…
Il n’est qu’une seule arme qui vaille : La rationalité.
Dans le cas qui nous préoccupe, seule la rationalité de la science, des scientifiques, des experts reste inattaquable. Seule la rationalité scientifique permet une opposition objective et qui ne laisse aucun doute face à un raisonnement opposé conduit par « le bon sens ».
Les schémas qui nous préoccupent et contre lesquels nous devons lutter objectivement, sont simples et sans appel : Les pesticides tuent. Ils tuent parce qu’ils sont fait pour ça. Hors, la science nous démontre sans aucune ambiguïté, que les pesticides issus de l’agrochimie, sont des vecteurs d’empoisonnement généralisés de notre environnement : Air, terre, mer, atmosphère. Tous les milieux sont touchés. Nous en connaissons parfaitement aujourd’hui les méfaits et les conséquences qu’ils induisent sur la santé humaine et les équilibres vitaux de la biodiversité.
Pour ceux qui n’ont que « LEUR bon sens » en guise d’argumentaire :
– Agro chimie : Je vends des tonnes de pesticide parce que c’est un besoin pour l’agriculture »,
– Utilisateurs agricoles : J’utilise des tonnes de pesticide parce que c’est un besoin pour l’agriculture »,
Voici, au plus simple, ce que la rationalité scientifique peut répondre :
– Des tonnes de pesticide répandues sur les champs : Émanations dans l’aérien, imprégnation du végétal visé mais aussi du végétal voisin non visé, atteinte par ingestion de toute la faune voisine de l’épandage, infiltration terrienne, empoisonnement du sous sol, de la nappe phréatique, écoulement jusqu’aux rivages marins ou fluviaux, pollution des sources d’approvisionnement en eau potable…etc…etc…
Est-il utile d’expliquer pourquoi, beaucoup d’entre nous, s’engage en défense de ce qu’ils estiment être « LE bien commun » lorsqu’ils l’estiment en danger ?
Est-il utile d’expliquer pourquoi, certains d’entre nous, poussés par l’incurie de l’institution en manque de rationalité (L’institution politique n’a que faire de celle-ci. Trop d’enjeux de pouvoir, de copinage idéologique, d’enjeux électifs minent une détermination qui ne devrait être que scientifique), finissent par rejoindre le champ de bataille où se mélangent en ordre de combat une multitude de « Bon sens bien de chez nous » propre au dialogue de sourd ?
Je signe et revendique mon adhésion à cette pétition.
Je signe et revendique mon soutien à tous ceux qui s’activent contre, ne serait ce que l’idée, d’une « Police de la pensée ». Ce simple groupe de mots montre dans quel état de déclin intellectuel et d’asséchement politique est notre démocratie.